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Ce blog est dédié à la présentation de mes portraits féminins.

Peintre figuratif jusqu’aux bouts des doigts, je reste persuadé, malgré le discours ambiant, qu’un peintre est fait pour peindre plutôt que pour professer de longs discours destinés à faire assimiler… sa démarche artistique.

Le propre d’une image est d’atteindre instantanément le cerveau, au travers de ce bel organe qu’est notre œil, et d’y provoquer une émotion.

Réflexion et analyse viennent après, mais cela c’est le rôle du spectateur.

Bonne visite.

Extraits de presse

L'émotion en peinture figurative
Une figuration poussée mais qui ne s'aventure pas dans l'hyper-réalisme... Chez Wermer ou Velasquez, l'oeuvre reflète la réalité mais ne la calque pas. Les imprécisions et les coups de pinceau constituent cet interstice où se niche le sens de l'art. "Je regarde moins le sujet d'une oeuvre que la façon dont elle est peinte. Le sujet est lié à l'époque alors que la facture reste. Velasquez et Wermer dépassent la réalité pure. Chez eux, on peut sentir le sujet vibrer car leur peinture reste enlevée, émaillée de petits morceaux détaillés, de coups de pinceau abstraits".
Chez Franck Le gall, le spectateur retrouve cette transcendance. Au loin, le tableau défie les secrets de la photographie. Mais en s'approchant, les impuretés de la toile racontent son histoire en même temps qu'elles la dessinent.

Si l'Histoire est un éternel recommencement, la figuration pourrait alors connaître un nouvel engouement. Aujourd'hui déjà, le concept du monocrome commence à ne devenir qu'un concept et l'on ose enfin briser cette chape de plomb contemporaine afin de dire que tout et n'importe quoi ne peut ni ne doit être de l'art. "Peut-être vivrons-nous un retour de la figuration avec des sujets de prédilection actuels". Pour le moment, Franck Le Gall ne se décourage pas même s'il avoue qu'il est épuisant de nager à contre courant : "tant que je crois à ce que je fais, je continuerai de peindre". Et c'est depuis six mois qu'il s'est lancé dans une toute autre démarche : le portrait féminin. Encore une fois, la photographie n'est pas loin mais l'oeil et le geste du peintre demeurent garant de l'émotion partagée avec le spectateur.
Matthieu Rouault.La République du centre; septembre 2008. (extraits)


 Franck Le Gall est intuitif. Sa peinture relève de l’émotion.
« Si on s’analyse trop, on perd de la fraîcheur. Je me laisse aller et je ne cherche pas forcément à analyser pourquoi je peins. Je crois que la technique ne nuit pas. Trop souvent elle est assimilée au maniérisme ».
L’heure est au ni Dieu ni maître. Une voie que ne partage pas Franck Le Gall qui s’est perfectionné au contact d’amis peintres. Le geste s’acquiert aussi en observant. « Regarder un peintre qui a vingt ans de pratique, c’est un peu comme gagner vingt ans ».
La féminité sur la toile.Franck Le Gall se penche depuis peu sur les femmes.
« ...L’idéal est donc, je crois, de travailler d’après nature. Je n’impose rien à mes modèles; j’essaye de ne pas avoir d’idée préconçue. Je ne suis pas dirigiste, les femmes viennent par exemple avec leurs propres vêtements. Je les laisse s’exprimer et je capte ce qu’elles veulent bien montrer. La peinture, c’est avant tout de l’émotion plus qu’un discours».
Karine Dugail; L'Action républicaine;septembre 2008. (extraits) 

Perception de Mademoiselle
« cette « Mademoiselle », chienne de salon hautaine et pourtant vulnérable, incarne un certain désarroi féminin très actuel. La duplicité, l’arrogance, la sagesse, la dignité, c’est la quintessence du sentiment humain qui défile tour à tour dans un raminagrobis patelin ou la superbe d’un puma dans son armure enrubannée. «Peindre, c’est observer et comprendre » dit Franck Le Gall qui a puisé sa technique de la peinture dans des traités anciens tels le Livre de l’art de Cennino Cennini marquant le passage du Moyen Âge à la Renaissance.
Avec d’autres peintres, il qualifie de «Nouvelle Renaissance» cet amour de la facture classique. Il souhaite marquer une transition par une série de portraits. Une jeune fille sur fond d’or et drapé cramoisi évoque les vierges de la Renaissance. Provocation du débardeur qui dénude et modestie du regard baissé : Franck Le Gall a su capter dans ce portrait classique la modernité de l’adolescente d’aujourd’hui ».
Janique Laudouar.ARTANK. Août 2008.